Bloopopolis, en quête d'un nouveau monde.
Chapitre 14 - Partie 1 : l'évasion.
Le silence qui s’ensuit est brisé par un son sinistre, un frottement lent et régulier contre les parois de la cabane. Zoé, les yeux écarquillés, aperçoit par la fenêtre cristalline d’énormes écailles glissant le long de la structure. Les écailles sont d’un bleu abyssal, parsemées de stries argentées qui captent la faible lumière des cristaux de soufre.
Sam place un doigt sur ses lèvres, signalant aux autres de rester silencieux. La créature est là, tout près, peut-être attirée par leur présence ou par les échos de la folie de l’ancien occupant.
Le temps semble suspendu alors que la créature continue son inspection, ignorant la peur qui s’est emparée de l’équipage. Ils se tiennent immobiles, osant à peine respirer, espérant que la cabane les dissimulera à la vue de la créature.
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Dans la cabane de soufre, l’atmosphère est lourd. Les grognements de la créature, bien que s’éloignant, résonnent encore dans leurs oreilles. Sam, Zoé et Bob, les sens en alerte, scrutent les alentours avec intensité. Bob, après quelques instants de recherche frénétique, découvre une sortie secrète dissimulée derrière une paroi de cristal, et la montre aux autres d’un signe de la tête.
- Restez à croupi et ne faites aucun bruit, chuchote Sam, guidant ses camarades vers l’arrière de la cabane.
Ils progressent avec prudence, mesurant chaque mouvement pour ne pas révéler leur présence.
L’Espoir des Profondeurs, se trouve à quelques dizaines de mètres d’eux, balançant doucement sur les eaux. Zoé, l’adrénaline brouillonnant dans ses veines, est prête à s’élancer pour le récupérer. Mais Bob, conscient du danger, insiste pour y aller lui-même. C’est son bateau, et c’est à lui d’en porter le fardeau.
Sam, sachant qu’il ne pourrait le dissuader, lui souhaite courage et lui assure qu’ils seront prêts le moment venu. Bob, ôtant son chapeau, éponge délicatement son front perlé de sueur, puis le replace sur sa tête avec détermination. Il s’avance, toujours accroupi, scrutant les environs à la recherche du moindre signe de la bête. Rien. Un silence anormal règne, sans un frémissement, sans un frisson.
Il se redresse et s’élance vers son navire. Chaque pas est mesuré, chaque respiration contenue. Mais alors qu’il atteint l’Espoir des Profondeurs, un hurlement sinistre retentit. La créature surgit du ciel et s’abat sur le navire, le brisant en mille morceaux de bois qui éclatent dans un fracas terrifiant.
- Non ! s’écrie Bob, devant cette scène dévastatrice.
Mais sa voix est coupée par la peur. Devant lui se dresse une créature ailée, recouverte d’écailles bleu abyssal, parsemées de stries argentées. Deux énormes cornes d’un noir profond surmontent sa tête, et sa gueule ouverte, poussant un cri effroyable, laisse entrevoir de légères flammèches virevoltant à l’intérieur.
Zoé se lève, prête à intervenir, mais Sam la retient fermement.
- Nous ne pouvons rien faire, lui dit-il avec gravité. Ce n’est pas la peine de risquer ta vie ainsi.
La créature baisse doucement la tête, affirmant sa dominance. Elle pose une patte, puis l’autre, sur le corps de Bob, exerçant juste assez de force pour le maintenir fermement au sol.
-Arghghh, gémit-il, écrasé sous le poids de la douleur.
Zoé s’impatiente, se tournant vers Sam pour lui faire face, mais il a disparu. Profitant de la situation, Sam s’est faufilé dans la cabane et a récupéré deux couteaux de fortune. Il ressort par l’arrière et en tend un à Zoé.
- Suis-moi, lui chuchote-t-il. Nous allons la prendre par surprise, il ne faut lui laisser aucune chance.
Ils contournent la cabane et s’approchent discrètement du monstre. L’odeur de soufre qui émane de la créature est insupportable.
- Maintenant ! s’exclame Sam, et les deux camarades bondissent sur la créature, mais ils sont balayés d’un simple revers d’aile.
La créature, hors d’elle, resserre son emprise sur sa proie et lève ses griffes au-dessus de sa tête, prête à lui asséner un coup fatal. Notre navigateur, gémissant de plus belle, ferme les yeux, attendant le coup de grâce. Mais un cri étrange retentit, juste avant l’impact, qui fait stopper le monstre.
Une ombre surgit de nulle part, bondit sur une corde, et d’un coup de hachette, la coupe en deux, activant un piège qui fait tomber d’énormes rochers, s’écrasant sur la queue de leur ennemie.
Face à cette diversion inattendue, trois choix s’offrent à Sam et Zoé :
• Profiter de la diversion pour s’enfuir, en utilisant le chaos pour échapper à la créature.
• Attaquer la créature, en profitant de sa distraction pour lancer une offensive désespérée.
• Tenter de communiquer avec la silhouette mystérieuse, pour comprendre ses intentions et peut-être gagner un allié.
Quelle est cette créature ? Qui est cette silhouette dans le noir ? Leur destin est entre leurs mains, dans ce monde où le danger rôde et où chaque décision peut être fatale. ATTENTION, ceci est une décision importante, impactant de manière définitive le destin d’un Bloop, d’un lieu ou d’une aventure.
Bloopopolis, en quête d'un nouveau monde.
Chapitre 14 - Partie 2 : le Secret de l'Obélisque.
-Eric se tient là, les yeux écarquillés devant l’étendue des ruines.
- Regarde attentivement, Maya, dit-il avec étonnement. La cité a été divisée en deux, comme si une ligne précise avait été tracée, coupant tout en son milieu, y compris ce temple dans lequel nous nous trouvons.
Maya s’approche, suivant des yeux la direction indiquée par Eric. Elle observe la précision avec laquelle la destruction a été orchestrée.
- Et l’obélisque… remarqua t-elle, il est également coupé en deux !
- Qu’est-ce que tout cela signifie ? Pourquoi cette destruction sélective ? demande t’elle, son regard balayant les ruines.
- Je ne sais pas, répond Eric, mais je suis sûr que cela a une signification. Peut-être un message laissé par les anciens habitants, ou une trace d’un conflit oublié. Nous devons continuer à chercher des réponses.
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Devant eux, la partie de la ville complètement anéantie s’étend à perte de vue. Eric et Maya contemplent le spectacle avec une horreur silencieuse. Les bâtiments jadis majestueux ne sont plus que des carcasses éventrées, leurs fondations érodées par le temps et la destruction.
Le silence qui enveloppe la scène est presque palpable, comme si l’air lui-même était suspendu dans un respect funèbre pour ce qui a été perdu. Les structures qui se dressaient fièrement vers le ciel ne sont plus que des ombres déformées, des squelettes de pierre qui se dressent comme des monuments à la désolation.
Eric avance prudemment, ses pas résonnant sur les pavés craquelés, chaque écho un rappel de la vie qui foisonnait autrefois dans ces rues.
- C’était une ville pleine de vie, Maya… Regarde ces arcs brisés, ces colonnades effondrées. C’était le cœur battant d’une civilisation florissante.
Maya suit, ses yeux ne manquant aucun détail, chaque fragment de poterie, chaque morceau de mosaïque brisée racontant le déclin d'une histoire.
- Il y a des siècles d’histoire ici, dit-elle doucement, des siècles d’histoires, d’amour, de guerres et de rêves. Tout cela réduit à… ça.
La détermination d’Eric et Maya à atteindre l’obélisque est mise à rude épreuve alors qu’ils se frayent un chemin à travers le labyrinthe de destruction. Le chemin est jonché de débris et d’obstacles insurmontables, un témoignage silencieux de la catastrophe qui a ravagé la cité. Des poutres calcinées barrent leur route, des vestiges de structures autrefois imposantes, maintenant réduites en cendres.
Ils avancent avec prudence, contournant les crevasses béantes dans le sol qui semblent les narguer avec le vide qu’elles cachent. Avec un soupir résigné, ils reconnaissent l’impossibilité de leur tâche. Ils rebroussent chemin, traversant le temple pour retourner sur la partie de la place publique encore en état.
A travers le temple, des visions fugaces de silhouettes fantomatiques apparaissent, comme des voiles de brume qui se dissipent dès qu’ils tentent de les regarder directement. C’est comme si les âmes de ceux qui ont vécu ici étaient toujours présentes, murmurant leurs histoires à ceux qui osent écouter. Ces apparitions éphémères, bien que troublantes, ne sont pas menaçantes ; elles semblent plutôt être les derniers souffles d’une vie qui s’accroche désespérément aux pierres anciennes.
- Tu as vu ça ? demande Maya, d'une voix remplie d’inquiétude.
Elle pointe son doigt vers un mur où une lueur vient de disparaître, comme si elle avait été effacée par une main invisible.
- Oui, c’est comme si le temple essayait de nous parler, répond Eric, les sourcils froncés.
Son esprit rationnel lutte pour donner un sens à ces manifestations surnaturelles. Les signes runiques, à peine visibles, scintillent sur les murs du temple avant de s’évanouir dans l’air, laissant derrière eux une sensation de mystère non résolu.
Ils continuent leur marche, les ombres s’allongent et se rétractent comme si elles étaient animées, et le moindre bruit semble amplifié par l’immensité du lieu.
Finalement, ils émergent du temple, la lumière du jour les accueillant comme une vieille amie. Ils arrivent face à ce monolithe mystérieux qui se dresse fièrement au milieu de la place publique. Autour de l’obélisque, les signes gravés commencent à s’illuminer d’une lumière douce et surnaturelle, créant une aura qui enveloppe la pierre ancienne. Il s’éveille, émettant une douce vibration qui résonne dans l’air et une chaleur réconfortante qui se diffuse dans l’atmosphère environnante. Eric, attiré par cette manifestation mystique, s’avance lentement, sa main tendue vers la surface lumineuse de l’obélisque.
- C’est incroyable, Maya… On dirait que l’obélisque est…
Sa voix s’estompe alors qu’il est captivé par les lumières qui dansent sur sa surface, hypnotisé par le spectacle devant lui.
- Non, Eric ! s’exclame Maya, saisissant son autre main avec force. Ne le touche pas ! Nous ne savons pas ce que ça pourrait…
Mais il est trop tard. Une lumière aveuglante jaillit de l’obélisque, transperçant la cité de part en part. Dans un éclat éblouissant, tout devient silence et vide. La place principale de la cité perdue est désormais déserte, Eric et Maya ayant disparu sans laisser de trace. Leur destinée, un instant suspendue dans la lumière de l’obélisque, est maintenant un mystère aussi profond que les ruines qui les entourent.
Dans le silence qui suit, trois choix s’ouvrent à la communauté :
• Une porte dimensionnelle ? Les signes lumineux et la disparition soudaine pourraient indiquer que l’obélisque est une sorte de portail vers une autre dimension. Peut-être Eric et Maya ont-ils été transportés à travers le temps ou l’espace.
• Une vision du passé de la cité ? La magie ancienne de l’obélisque pourrait avoir enveloppé nos amis dans une vision révélatrice, leur montrant les événements qui ont conduit à la chute de la civilisation.
• Une menace plus terrifiante ? Il est possible que l’obélisque ait déclenché un mécanisme de défense, convoquant une entité ou une malédiction oubliée depuis longtemps, mettant Eric et Maya face à un danger encore plus grand.
Quel chemin la communauté choisira-t-elle ? Leur destin est entre leurs mains, dans cette cité où la magie et les mystères anciens sont tissés dans chaque pierre.
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