Bloopopolis, en quête d'un nouveau monde.

Chapitre 15, les Échos du passé.

Note de l’auteur : Nous conseillons aux jeunes Bloop de demander à un adulte de lire ce chapitre avant eux, afin de s’assurer qu’il leur convient.

Bloopopolis : En quête d'un nouveau monde.

Chapitre 15 : Les Échos du Passé.

Finalement, ils émergent du temple, la lumière du jour les accueillant comme une vieille amie. Ils arrivent face à ce monolithe mystérieux qui se dresse fièrement au milieu de la place publique. Autour de l’obélisque, les signes gravés commencent à s’illuminer d’une lumière douce et surnaturelle, créant une aura qui enveloppe la pierre ancienne. Il s’éveille, émettant une douce vibration qui résonne dans l’air et une chaleur réconfortante qui se diffuse dans l’atmosphère environnante. Eric, attiré par cette manifestation mystique, s’avance lentement, sa main tendue vers la surface lumineuse de l’obélisque.

- C’est incroyable, Maya… On dirait que l’obélisque est…
Sa voix s’estompe alors qu’il est captivé par les lumières qui dansent sur sa surface, hypnotisé par le spectacle devant lui.

- Non, Eric ! s’exclame Maya, saisissant son autre main avec force. Ne le touche pas ! Nous ne savons pas ce que ça pourrait…

Mais il est trop tard. Une lumière aveuglante jaillit de l’obélisque, transperçant la cité de part en part. Dans un éclat éblouissant, tout devient silence et vide. La place principale de la cité perdue est désormais déserte, Eric et Maya ayant disparu sans laisser de trace. Leur destinée, un instant suspendue dans la lumière de l’obélisque, est maintenant un mystère aussi profond que les ruines qui les entourent.

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Dans un tourbillon de couleurs et de formes, Eric et Maya se retrouvent transportés dans un monde parallèle, un lieu où le temps et l’espace semblent se plier à une réalité différente. Ils flottent, spectateurs impuissants, au milieu de souvenirs qui se matérialisent sous leurs yeux ébahis.

La transition est déroutante, les lois de la physique telles qu’ils les connaissent sont suspendues. Autour d’eux, des rubans de lumière tissent l’espace, dessinant des arcs-en-ciel éphémères qui se fondent et se dissolvent dans l’air.

La cité, dans sa splendeur originelle, se révèle à Eric et Maya dans une explosion de couleurs vibrantes, un véritable feu d’artifice visuel qui éclate sous leurs yeux. Les rues pavées de marbre blanc et d’onyx scintillent sous un soleil radieux, apposant une lumière dans chaque coin et recoin de la ville.

Le marché de la grande place est un carnaval de senteurs et de saveurs, où les marchands proposent des fruits juteux, gorgés de sucre. Des tissus chatoyants, tissés de fils d’or et d’argent, flottent dans une douce brise. Les rires contagieux des commerçants et des clients se mêlent en une harmonie joyeuse, tandis que les accords d’une musique entraînante s’échappent d’un salon de thé.

Une autre vision se dévoile, transportant Eric et Maya dans un tableau pastoral où les Bloop, créatures de la mer et de la terre, vivent une époque de bonheur et d’abondance. Ils se tiennent dans des champs verdoyants, sous un ciel d’azur, leurs mains habiles travaillant la terre avec tendresse. Ils la cultivent avec une attention méticuleuse, veillant à ce que chaque plante, chaque arbre, reçoive l’amour et les soins nécessaires pour prospérer.

Dans les oliveraies, ils récoltent les fruits mûrs avec une douceur presque sacrée. Ils pressent leurs olives dans de grandes meules de pierre, extrayant une huile d’or qui scintille comme le reflet du soleil sur l’océan. 

Ils chantent des mélodies anciennes qui parlent de la mer et du soleil et qui s’élèvent en harmonie avec le bruit des vagues. Ces hymnes à la nature et à la vie sont un écho de la connexion profonde qu’ils entretiennent avec leur environnement.

Des BabyBloop jouent parmi les vagues, leurs rires se mêlant au chant des oiseaux marins. Ils apprennent de leurs aînés l’art de vivre en harmonie avec les éléments, de respecter le cycle des marées et de comprendre le langage des étoiles.

Une nouvelle révélation surprenante se dévoile à Eric et Maya, devant eux, un tableau vivant de coexistence pacifique entre les Humains et les Bloop se dessine avec une clarté émouvante. Les enfants des deux espèces, dans un élan d’innocence et de camaraderie, jouent ensemble dans les ruelles de la cité. Leurs rires cristallins s’élèvent dans l’air, se mêlant aux chants des oiseaux et au murmure du vent à travers les dédales.

Les adultes, Humains et Bloop, observent avec tendresse ces jeunes âmes insouciantes, leurs visages illuminés par des sourires bienveillants. Ils partagent des histoires et des savoirs, tissant des liens indéfectibles qui transcendent les différences superficielles. C’est une vision d’unité et de solidarité, où chaque individu, quelle que soit son origine, contribue à la richesse de la communauté.

Les hommes et femmes, Humains et Bloop, travaillent de concert pour élever des bâtiments qui sont autant d’œuvres d’art que de foyers. Chaque structure est conçue avec attention, reflétant la fusion des cultures et des talents. Les façades des maisons sont ornées de fresques colorées qui racontent des légendes anciennes, tandis que les toits sont couronnés de jardins suspendus où fleurissent des plantes exotiques.

La cité est un chef-d’œuvre d’architecture commune, avec des fontaines sculptées par les mains des deux espèces, dont l’eau danse joyeusement sous la lumière du soleil. C'est un lieu de rencontre et d’échange, où les produits de la terre et de la mer sont offerts avec générosité, et où chaque transaction est scellée non seulement par un échange de biens, mais aussi par un échange de sourires et de mots amicaux.

C’est une société où l’entraide n’est pas seulement une nécessité, mais un choix conscient, un mode de vie adopté avec enthousiasme. Les Bloop apportent leur connaissance intime de la mer, tandis que les humains partagent leur ingéniosité et leur créativité. Ensemble, ils forment une symbiose parfaite, un exemple éclatant de ce que peuvent accomplir des êtres différents lorsqu’ils choisissent de vivre en harmonie.

Mais la vision idyllique de la cité commence à se ternir, révélant une facette plus sombre et plus sinistre de cette histoire. Dans l’ombre, des figures humaines, animées par une cupidité insatiable, s’affairent à s’accaparer discrètement des ressources Bloop. 

Délibérément et avec indifférence, ils détruisent la nature qui les entoure pour construire des monuments à leur propre gloire, des édifices qui grimpent vers le ciel sans égard pour l’équilibre délicat de l’écosystème.

Les eaux cristallines, autrefois sanctuaires de vie marine, deviennent des dépotoirs de déchets et de pollution. Les rivières, qui serpentaient gracieusement à travers la cité, portant vie et nourriture, sont maintenant souillées par des substances toxiques qui étouffent la vie en leur sein. La faune sauvage, qui circulait librement et contribuait à la biodiversité de la région, est chassée.

Les ressources marines, jadis abondantes et gérées avec respect par les Bloop, sont surexploitées. Des filets immenses raclent les fonds marins, capturant tout sur leur passage, laissant derrière eux un désert là où il y avait un foisonnement de vie. Les coraux sont brisés, leurs couleurs vives remplacées par le blanc de la mort.

La cupidité et l’égoïsme des humains commencent à éroder l’harmonie qui prévalait. Les Bloop, avec leurs visages autrefois joyeux, regardent maintenant avec désespoir la destruction de leur monde. Les tensions montent, les conflits éclatent en murmures qui se transforment rapidement en cris de colère. La confiance est brisée, et la coexistence pacifique qui était la fierté de la cité n’est plus qu’un souvenir lointain.

La vision qui se déploie ensuite est teintée d’une noirceur qui engloutit le peu de lumière restante. Nos amis sont témoins d’une réunion secrète, où des humains perfides, le visage éclairé par la lueur vacillante des torches, élaborent un plan sinistre. Leur conversation est ponctuée de mots comme “conquête” et “extermination”, des termes qui résonnent avec une froideur glaçante dans l’air nocturne.

Ces hommes et ces femmes, vêtus de sombres atours, tracent sur une carte de la cité et pointent du doigt la partie de la ville où les Bloop vivent en paix. Ils parlent de récupérer la terre, de nettoyer la ville de ceux qu’ils considèrent comme inférieurs, de les exterminer jusqu’au dernier pour étendre leur propre domaine.

- Non ! s’exclame Eric, l’horreur dessiné sur son visage alors qu’il se met à courir vers des Bloop qu’il aperçoit un peu plus loin dans un passage.
- Fuyez, ils veulent vous tuer ! hurle-t-il de toutes ses forces, mais ses avertissements désespérés se perdent dans le vent.

Les Bloop, inconscients du danger qui les guette, continuent leurs activités nocturnes, leurs silhouettes paisibles contrastant tragiquement avec l’urgence de la situation.
Eric court à travers les rues, son cœur battant à tout rompre, mais il est comme un fantôme parmi les vivants. Les Bloop ne le voient pas, ne l’entendent pas, et continuent de rire et de partager des moments de bonheur, ignorant que ces instants pourraient être leurs derniers.

Les couleurs et les formes se mêlent à nouveau dans un tourbillon chaotique, annonçant une vision de malheur et de destruction. Eric et Maya, les yeux grands ouverts, sont témoins de l’anéantissement total de la moitié de la ville qui appartenait aux Bloop. La vision qui se déploie devant eux est celle d’une apocalypse, où les flammes dévorent les demeures et les cris de désespoir résonnent dans un ciel assombri par la fumée.

Certains Bloop tentent de s’échapper de ce cauchemar éveillé. Mais ils sont rattrapés par des humains avides de pouvoir, dont les visages sont déformés par la soif de domination. Les ruelles autrefois remplies de rires et de chants sont maintenant le théâtre d’une chasse impitoyable.

Les Bloop, dans une tentative désespérée de survie, plongent dans les eaux qui les ont vus naître, mais les filets des humains se referment sur eux, les empêchant de rejoindre la sécurité des profondeurs. 


C’est une vision d’horreur qui se déroule sous les yeux de nos camarades, impuissant. Les corps des Bloop, autrefois lumineux et vibrants de vie, jonchent les rues, témoins silencieux de la brutalité humaine. Les BabyBloop, qui jouaient insouciants, sont maintenant emportés par la marée de violence, leurs pleurs se mêlant au vacarme de la destruction.

Maya, submergée par l’intensité de la scène, ne peut y assister davantage. Elle enfouit sa tête dans ses mains, ses épaules secouées par des sanglots qui viennent du plus profond de son être. Ses yeux, fermés pour échapper à l’horreur, laissent couler des larmes brûlantes qui tracent des sillons sur ses joues. 

Elle pleure pour les Bloop, pour leur monde perdu, pour l’innocence brisée.

Eric, quant à lui, est consumé par la rage et l’impuissance. Il subit chaque geste des humains comme une blessure personnelle, ressentant la peur et la douleur de ses congénères Bloop. Son cri de colère se perd dans le vacarme, un cri qui est à la fois un appel à la justice et un adieu déchirant à un monde qui n’est plus. 

Et alors que le désespoir semble avoir englouti toute lueur d’espoir, au milieu d’un champ de ruines où les rêves se sont éteints, une scène d’une poignante beauté émerge. Une petite fillette humaine, ses cheveux emmêlés par le vent et la poussière, pleure avec une intensité qui ébranle l’âme. Dans ses bras, elle serre un jeune Bloop, son corps frêle secoué par des sanglots silencieux. Ses larmes, pures et sincères, sont un testament de l’amitié brisée, de l’innocence perdue.

Eric, devant cette scène déchirante, ne peut contenir l’ouragan de tristesse qui le submerge. Il tombe à genoux, les mains sur sa tête, dans un geste d’abandon total. C’est un cri muet, un appel à la compassion dans un monde qui semble avoir oublié ce que signifie aimer et partager. 

Malgré l’effroi de la scène, un fragile espoir persiste, incarné par la petite fillette qui pleure la disparition de son camarade Bloop. 

Mais le mal est fait. La cité n’est plus qu’un souvenir, le lien entre les Humains et les Bloop a été irrémédiablement rompu. C’est la fin d’une époque qui fut un modèle d’harmonie et de coexistence, et qui n’est plus qu’une légende murmurée par le vent dans les ruines.

C’est la fin d’un monde où la diversité et la différence étaient célébrées, où la vie était une danse commune de toutes les créatures. C’est la fin, mais peut-être aussi le commencement d’une nouvelle quête pour la justice, pour la mémoire et pour l’avenir.

Après la dernière vision, un voile de lumière blanche enveloppe Eric et Maya. La scène de destruction et de désolation autour d’eux s’estompe, remplacée par une sensation de flottement, comme s’ils étaient suspendus dans le temps et l’espace. Ils se sentent légers, presque éthérés, alors que la réalité se déconstruit et se reconstruit autour d’eux.

Lorsque la lumière se dissipe, ils se retrouvent sur la grande place de la cité perdue. Le contraste est saisissant : là où régnait auparavant le chaos et la ruine, se trouve un silence pesant et une tranquillité inquiétante. Les décombres sont toujours là, témoins muets de la catastrophe qui s’est abattue sur la cité, mais il y a une paix étrange qui s’installe, comme si la place elle-même retenait son souffle.

Eric et Maya se regardent, cherchant du réconfort dans les yeux de l’autre après l’intensité des visions qu’ils viennent de vivre. Ils sont de nouveau dans leur monde, mais l’expérience les a changés, à jamais. Ils sont déterminés à comprendre ce qui s’est passé et à découvrir comment ils peuvent empêcher qu’une telle tragédie se reproduise. 


Ils se tiennent là, au milieu de la place, et trois choix s’offrent à eux :

Fouiller la partie de la ville en ruine : Ils peuvent explorer les ruines de la ville pour découvrir des objets, des reliques ou des indices qui pourraient leur donner des informations sur les événements passés ou sur la manière de reconstruire pour l’avenir.

Fouiller la partie du temple détruite : Ils peuvent se concentrer sur les décombres du temple, cherchant des artefacts sacrés ou des inscriptions qui pourraient offrir des indices sur les anciennes croyances et pratiques qui pourraient être pertinentes pour comprendre la catastrophe.

Trouver un moyen de s’échapper : S’ils se sentent menacés ou s’ils veulent éviter d’autres dangers potentiels, ils pourraient chercher un moyen de quitter la cité et de retourner à un endroit sûr où ils pourraient planifier leur prochaine action.

Eric et Maya savent que le choix qu’ils feront maintenant façonnera non seulement leur propre avenir, mais aussi celui de tous les Bloop. Ils prennent un moment pour rassembler leurs pensées avant de décider de la prochaine étape de leur quête, et ils ont besoin de vous. 

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 L’heure est venue de faire entendre votre choix pour le futur de Bloopopolis. Votre décision est cruciale. Vous avez 72 heures pour voter et décider du sort de nos courageux explorateurs. Que les votes commencent !

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