Bloopopolis, en quête d'un nouveau monde.
Chapitre 13 - Partie 1 : le Refuge dans le Soufre.
Leur conversation est interrompue par un nouveau grognement, plus proche et plus menaçant que jamais. Les eaux autour d’eux semblent frémir en réponse à ce son primal.
- Nous ne pouvons pas rester ici, déclare précipitamment Sam. Nous devons trouver un chemin sûr et continuer à chercher Maya et Eric !
Les poissons thermophiles, habitués à ces conditions extrêmes, nagent avec indifférence autour du navire. Mais pour nos amis Bloop, chaque éruption est un rappel que ce chemin n’est pas seulement une merveille de la nature, mais il est aussi un piège mortel.
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La panique s’empare de l’équipage de l’Espoir des Profondeurs. Le second grognement, plus proche et plus menaçant que le premier, résonne à travers le chemin du Soufre, faisant vibrer les cristaux autour d’eux. Sam, Zoé et Bob échangent des regards inquiets, alors que la situation devient de plus en plus pressante.
- Nous devons trouver un abri, maintenant ! crie Sam, dans l’urgence. Ils scrutent désespérément les alentours, cherchant un refuge dans ce monde de chaleur et de fumée.
C’est Zoé qui l’aperçoit en premier.
- Là-bas ! s’exclame-t-elle, pointant vers une lueur qui perce l’obscurité.
Ils s’approchent et découvrent une cabane mystérieuse, construite dans des cristaux de soufre qui scintillent d’une lumière jaune vif. La structure semble presque vivante, la lumière se reflète sur chaque cristaux, s'apparentant à des yeux qui les observent.
Avec prudence, ils entrent dans se qui ressemble à une cabane. À l’intérieur, l’air est lourd d’une présence longtemps oubliée. Une table de pierre, usée par le temps, est marquée par de nombreuses entailles profondes à sa surface. Dessus, des notes éparpillées racontent l’histoire d’un Bloop solitaire, dont l’esprit s’est peu à peu perdu dans la folie, seul dans ce chemin hostile.
"Les humains… ils ne cessent de prendre, de détruire…” lit Sam, sa voix résonnant dans le silence du lieu.
Les murs sont couverts de gribouillis, des mots écrits avec une hâte frénétique. “Haine”, “trahison”, “solitude” se répètent, encore et encore. Les lettres sont irrégulières, certaines presque illisibles. On dirait que l’ancien occupant a voulu graver ses émotions dans la pierre, les laisser là pour l’éternité.
Bob en trouve d’autres, avec des mots griffonnés avec rage. “La haine grandit chaque jour… Je ne peux plus supporter cette solitude… cette trahison…”
Zoé, les mains tremblantes, tourne les pages d’un journal défraîchi. - Il parle d’une trahison, d’une haine grandissante envers les humains. Il semble que cet endroit ait été habité par quelqu’un qui a perdu tout espoir.
Des couteaux de fortune, taillés dans des dents de créatures marines, reposent sur une étagère rudimentaire. Leurs lames, usées, portent encore la promesse de danger. Une fenêtre cristalline, taillée avec précision, offre une vue sur les eaux tourmentées du chemin du Soufre.
Au fur et à mesure qu’ils explorent la cabane, ils découvrent des indices sur la personne qui y a vécu : un Bloop autrefois respecté, devenu un paria, consumé par la rancœur.
Les notes haineuses sur les humains s’accumulent, chaque page tournée révélant une animosité croissante. “Ils ont pris notre monde, nos océans… Ils ne s’arrêteront jamais…” murmure Sam, ressentant le poids des mots écrits par un congénère autrefois sage et maintenant perdu.
Mais la dernière note est différente, raturée par des taches d’encre, et révèle une décision désespérée : “Elle me regarde… elle m'observe… ! Ça suffit, aujourd’hui, je réussis à m’enfuir, et cette chose ne m’aura pas. Et si ce doit être elle ou moi, je ne partirai pas sans me battre !”
Les yeux de l’équipage glissent et s'arrêtent sur les derniers mots griffonnés avec fureur.
- Cette chose… qu’est-ce que ça pourrait être ? murmure Zoé, sa voix trahissant une peur naissante.
Sam, le regard fixe sur la note, sent un frisson lui parcourir l’échine.
- Quoi que ce soit, l’auteur de ces notes était prêt à se battre jusqu’au bout. Nous devons être sur nos gardes.
Le silence qui s’ensuit est brisé par un son sinistre, un frottement lent et régulier contre les parois de la cabane. Zoé, les yeux écarquillés, aperçoit par la fenêtre cristalline d’énormes écailles glissant le long de la structure. Elles sont d’un bleu abyssal, parsemées de stries argentées qui captent la faible lumière des cristaux de soufre.
Sam place un doigt sur ses lèvres, signalant aux autres de rester silencieux. La créature est là, tout près, peut-être attirée par leur présence ou par les échos de la folie de l’ancien occupant.
Le temps semble suspendu alors que la créature continue son inspection, ignorant la peur qui s’est emparée de l’équipage. Ils se tiennent immobiles, osant à peine respirer, espérant que la cabane les dissimulera à la vue de la créature.
Trois choix s’offrent à eux :
• Rester cachés et silencieux, espérant que la créature s’en ira sans les découvrir.
• Préparer une embuscade, au cas où la créature tenterait d’entrer dans la cabane.
• Évacuer discrètement par l’arrière, en utilisant une sortie secrète que Bob a repérée derrière une paroi de cristal.
Quel choix feront-ils ? Leur destin est entre leurs mains, dans cette cabane de soufre où les ombres murmurent des secrets et où la peur est un compagnon constant.
ATTENTION, ceci est une décision importante, impactant de manière définitive le destin d’un Bloop, d’un lieu ou d’une aventure.
Bloopopolis, en quête d'un nouveau monde.
Chapitre 13 - Partie 2 : les Mystères du Temple.
- Oh, Eric, regarde ! s’exclame-t-elle.
Face à eux, un temple se dresse majestueusement, ses colonnes drapées de végétation aquatique. L’autel, surmonté d’une statue de déesse aux bras ouverts, est entouré de rangées de bancs en pierre, presque intacte, témoins silencieux des prières et des offrandes d’autrefois.
Des inscriptions runiques, gravées dans la pierre, semblent briller d’une lueur, comme si elles étaient chargées d’une magie ancienne.
- Nous devons explorer ce temple, propose Eric. Il pourrait y avoir des indices sur la façon de sortir d’ici, ou peut-être même sur la route vers Bloopopolis.
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Eric et Maya franchissent le seuil du temple. Le passage est étroit, les obligeant à avancer en file indienne. L’air est frais et chargé d’une odeur de pierre mouillée et d’algues.
À mesure qu’ils s’enfoncent dans le sanctuaire, le silence est total, à l’exception du goutte-à-goutte régulier de la condensation tombant des hautes voûtes. Le sol est jonché de débris : fragments de poteries, morceaux de métal oxydé et ossements blanchis par le sel.
Le temple s’élargit soudainement, débouchant sur une vaste salle dont les murs sont ornés d’une fresque monumentale. Les rayons du soleil jouent sur les murs de pierre, révélant une chronique picturale, une histoire gravée dans la pierre et la couleur.
La fresque commence par l’image d’une terre luxuriante, où des figures humaines s’affairent dans des champs verdoyants, pêchent dans des rivières abondantes et élèvent des structures imposantes.
Alors qu’ils contemplent la fresque, un phénomène étrange se produit. Les scènes semblent s’animer par magie, les figures peintes prenant vie sous leurs yeux.
Les marchés animés bourdonnent d’activité, les temples majestueux s’élèvent vers le ciel, et les palais somptueux démontrent leur splendeur passée. Des visages souriants peuplent la fresque, des enfants jouant sous le regard bienveillant des adultes, des artisans créant des œuvres d’art, des savants penchés sur des rouleaux de parchemin.
Mais alors qu’elle se déploie, le ton change. Des nuages sombres s’amoncellent dans le ciel peint, et des vagues tumultueuses frappent les côtes. Les visages expriment désormais l’inquiétude et la peur. Des guerriers armés apparaissent, des batailles éclatent, des flammes consument les récoltes.
La dernière scène visible avant la destruction de la fresque est celle d’un grand exode : une multitude de navires quittant la terre natale, emportant avec eux ce qui peut être sauvé. Les expressions sont graves, résignées, dans les yeux de ceux qui regardent vers l’horizon.
La magie qui semblait animer la fresque s’estompe lentement. Les navires et leurs passagers, autrefois animés d’un mouvement subtil, redeviennent immobiles, figés dans la pierre et la peinture. La transition est douce, presque imperceptible, mais elle laisse nos explorateurs avec un sentiment de mélancolie pour ces moments perdus dans le temps.
- Regarde, Eric, la fresque… Elle raconte une histoire, mais seulement jusqu’à un certain point, murmure Maya, émue par la portée de ce qu’ils découvrent.
- C’est comme si quelque chose ou quelqu’un avait voulu effacer la suite de l’histoire… ou la cacher, ajoute Eric, observant la rupture nette dans la narration picturale.
Nos amis, absorbés par la fresque qui se déploie devant eux, réalisent soudainement que l’autre partie du temple est saccagée et correspond précisément à la section manquante de la fresque. Cette dernière, qui commence par dépeindre une civilisation florissante, est brusquement coupée là où les images de conflit et de désastre commencent à émerger.
- La destruction du temple et de la fresque… tout cela semble avoir été fait en même temps, dans un acte de colère ou de désespoir, suggère Eric.
Ils se tournent vers la partie en ruines du temple, et remarquent une autre entrée, à l’opposé de là où ils sont arrivés. Décidant de prendre ce chemin, ils franchissent l’extérieur et sont frappés par une réalité choquante. De ce côté se trouve l’autre partie de la ville, anéantie également, comme cette partie du temple.
Eric se tient là, les yeux écarquillés devant l’étendue des ruines.
- Regarde attentivement, Maya, dit-il avec étonnement. La cité a été divisée en deux, comme si une ligne précise avait été tracée, coupant tout en son milieu, y compris ce temple dans lequel nous nous trouvons.
Maya s’approche, suivant des yeux la direction indiquée par Eric. Elle observe la précision avec laquelle la destruction a été orchestrée.
- Et l’obélisque… remarqua t-elle, il est également coupé en deux !
- Qu’est-ce que tout cela signifie ? Pourquoi cette destruction sélective ? demande t’elle, son regard balayant les ruines.
- Je ne sais pas, répond Eric, mais je suis sûr que cela a une signification. Peut-être un message laissé par les anciens habitants, ou une trace d’un conflit oublié. Nous devons continuer à chercher des réponses.
Le mystère de la fresque inachevée et du temple divisé reste entier. Pourquoi cette civilisation a-t-elle disparu ? Quelle catastrophe a pu causer une telle destruction sélective ?
Face à ces révélations, Eric et Maya se retrouvent à un carrefour de décisions.
Trois choix s’offrent à eux :
• Retourner examiner l’obélisque pour tenter de déchiffrer ses secrets et peut-être trouver un lien avec la fresque.
• Fouiller les décombres de la partie saccagée du temple à la recherche d’objets ou de reliques qui pourraient raconter leur propre histoire de cette cité perdue.
• Explorer les ruines extérieures pour essayer de comprendre l’étendue de la destruction et trouver des indices sur ce qui a pu diviser la cité en deux.
Quel chemin choisiront-ils ? Leur destin est entre leurs mains, dans ce temple où chaque pierre et chaque fresque pourraient détenir les clés d’un passé oublié.
ATTENTION, ceci est une décision importante, impactant de manière définitive le destin d’un Bloop, d’un lieu ou d’une aventure.
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L’heure est venue de faire entendre votre choix pour le futur de Bloopopolis. Exprimez-vous en votant pour déterminer les prochaines étapes et initiatives ! Un délai de 48 heures vous est accordé pour influer sur ces décisions importantes. Que le scrutin s’ouvre !
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